dimanche 5 juin 2011

Mon nez, 2 ans plus tard !

Je n'ai pas posté de photos de mon nez depuis bien longtemps...et je dois avouer n'avoir pas mis les pieds sur mon blog pendant un bon moment !

L'opération a été un succès et mon nez fait partie intégrante de moi depuis...le jour de ma rhinoplastie, il y a 2 ans de cela déjà !

Il a adopté sa forme définitive au bout de 6 mois environ, sachant que les changements sont minimes pendant ces fameux mois: la pointe continue de dégonfler mais on ne ressemble pour autant pas à Quasimodo pendant ces 6 mois, rassurez-vous !

Deux photos récentes :



Et photos dans le détail:




lundi 3 août 2009

Photos à J + 40

Aujourd'hui contrôle chez le chirurgien.
Tout va bien, l'intérieur du nez cicatrise bien et la croûte persistante dans la narine gauche correspond en fait à la cicatrice interne.

Mon nez n'a pas encore sa forme définitive. La pointe va encore dégonfler, le profil s'affiner.

Je continue les lavements à l'eau de mer et les sports violents pour le nez sont encore proscrits pendant 1 à 2 mos.

Place aux photos (j'aime bien mon 3/4!) :





dimanche 2 août 2009

Et la cicatrice dans tout ça?

Dans mon cas, la cicatrice est externe, entre les deux narines. Vous pouvez la voir sur les photos où je lève le nez.

2 semaines ost-op

3 semaines post-op


Je ne sais pas vous mais moi je la trouve très discrète. Elle est quasi-invisible côté droit, là où les fils ont été retirés en premier. On la remarque davantage à gauche...mais la cicatrisation a 10 jours de retard de ce côté (vous vous souvenez sans doute de l'"encroûtage" des fils).

Faut-il encore que j'aie le nez en l'air pour qu'on la voie! Donc vraiment, elle ne me dérange pas du tout!

Elle a un peu rougi à partir de la 3e semaine. Processus de cicatrisation normal (période inflammatoire). Je fais attention de bien la protéger au soleil, sinon il y a un risque de coloration: rouge au lieu de blanc.

Désagrément n°3: la réinnervation

Eh oui, qui dit rhinoplastie dit nerfs sectionnés durant l'opération...pas de panique, tout se remet tranquillement en place au fil des mois! Mais on ressent une certaine gêne pendant un moment.

Ce n'est pas douloureux...plutôt désagréable.

Pour ma part, j'ai d'abord observé une baisse de sensibilité conséquente à l'endroit le plus trituré par le chirurgien: la pointe. Au toucher, je ne ressentais pas grand chose. Comme si mon nez était vaguement là...très, très loin!
Puis au bout d'une semaine, le phénomène s'est inversé: nez hypersensible. Un simple drap me frôlant le nez et je me prenais comme une mini-décharge qui courait le long du nerf concerné.
J'avais du mal à toucher mon nez, ne serait-ce que pour appliquer ma crème hydratante. Sensation de nez lointain mais plus tant que ça...difficile à décrire! Mais je le répète, rien de douloureux.

Je crois que cette hypersensibilité s'atténue progressivement sans qu'on y prête attention. Je n'ai pas vécu de transition brutale, je ne me rappelle plus vraiment à partir de quand je me suis remise à toucher mon nez plus franchement. Je dirais, en gros, 3 semaines- 1 mois.

Aujourd'hui je suis à presque 6 semaines de l'opération. Quand je touche mon nez, il m'arrive de sentir un "flou nerveux" à certains endroits de la pointe mais ce n'est pas constant.
J'évite toujours le contact de plein fouet, avec mes animaux par exemple qui auraient tendance à mettre des coups de tête :p
Je vais retrouver mon cher et tendre après un mois de séparation. Pour le baiser fougueux, je pense qu'on va également patienter!

Je reviendrai faire un point dans quelques semaines!

samedi 25 juillet 2009

Désagrément n°2: la perte temporaire d'un sens...

Je n'avais pas anticipé ce petit désagrément-là, bien qu'il paraisse logique: nez bouché = plus d'odorat.
Enfin quand je dis plus d'odorat, ça ne veut pas dire "vague odorat" comme quand on est enrhumé, mais vraiment plus rien, nothing left, nichts, le néant...

Ca dure une bonne huitaine de jours et c'est là qu'on s'aperçoit que l'odorat nous sert tout le temps...

- les repas deviennent une corvée: seules les papilles gustatives nous indiquent si c'est salé, sucré, acide ou amer, la belle affaire!
On se lèche les babines devant un plat que belle-maman nous a concocté avec amour (parce que la sensation de faim est toujours là, elle) jusqu'au moment où on réalise qu'on ne sent...rien.
Une bouchée: rien. Deux: toujours rien. On poivre, on épice: rien.
Alors en désespoir de cause, on mastique...et on passe un quart d'heure à mastiquer, sans en tirer aucun bénéfice sinon une sensation de satiété...de satiété frustrée, je dirais.

Résultat: - 3 kg en une semaine, ultra-efficace si on a du bourrelet à perdre!



- Mmmmmm, des produits Lush pour la douche! On va sentir bon avec ça! Sauf qu'on n'en profite pas DU TOUT! Alors on se redirige, dépitée, vers la savonnette...

- c'est l'été, les oiseaux chantent et les fleurs dégagent leur doux parfum! Sauf que nous, on ne sent toujours...rien.

- c'est l'été bis et notre corps transpire. Sauf que nous, on n'a aucun moyen de savoir si notre déo est efficace ou pas. On se dit "tiens j'ai chaud et pourtant tout va bien". Et puis quelques secondes plus tard, on réalise que de toute façon on ne sent...rien.
Alors on demande à son cher et tendre de nous prévenir si jamais...enfin bon, vous avez compris l'idée!


Mais il y a quand même un avantage dans l'histoire: dans les transports en commun à l'heure de pointe dans un wagon où la température frôle les 38°C , les parisiens qui rentrent chez eux après une longue journée de labeur et de transpiration ne nous incommodent pas DU TOUT :D

Désagrément n°1: Bouché, coulé!

Quand on entreprend une rhinoplastie, on est prévenu: on aura du mal à respirer pendant les 4 semaines à suivre...oui mais du mal à respirer, c'est vague comme concept...

Alors voilà, on découvre au fur et à mesure ce qui se cache sous ces mots...et on n'est pas déçu du voyage!!!

1ère semaine pour moi: écoulements non-stop...obligée de porter une compresse sous le nez pour ne pas me promener toute la journée avec un mouchoir sous le nez. Plus pratique pour moi, plus agréable pour les autres...
Ce que la compresse ramasse, c'est de la lymphe et les produits utilisés lors de l'anesthésie qui s'évacuent doucement. Autant dire qu'on est loin de l'écoulement clair...

Vient ensuite la phase de tarissement de la source, pour moi au bout de 8 jours...et l'apparition des croûtes! Malgré les huiles prescrites pour éviter à ces croûtes de se figer, ça tiraille dur. Et ces croûtes sont très envahissantes: le lendemain, je me retrouvais avec les narines progressivement obturées au fil de la journée comme si les croûtes avaient défini qu'il fallait fermer l'ouverture...
Ces croûtes se tassent fort heureusement dans les jours qui suivent. Toujours présentes mais plus discrètes.

J + 3 semaines: alors que je pensais être sur la bonne voie, que mes capacités respiratoires étaient revenues à la normale, je me réveille en pleine nuit: ma narine gauche est bouchée, je respire difficilement par la droite.
Rebelote la nuit suivante et la nuit d'après....et ce phénomène persiste encore aujourd'hui, alors que je suis à J + 4 semaines...
E-mail à mon chirurgien: je rentre en phase inflammatoire qui peut durer 2-3 mois...la bonne surprise...
Seule solution: faire des lavages avec mon pschitt d'eau de mer. Mais ça ne change pas grand chose...

Conclusion: il faut s'armer de patience...les 4 semaines de gêne respiratoire post-op se transforment finalement en 12 semaines. Youpi!

mardi 21 juillet 2009

J+22: le temps passe!

Pas de photos depuis celles du chirurgien...les changements sont moins spectaculaires mais je constate que mon nez retrouve quand même une courbe plus naturelle.

Voici un petit aperçu à la façon de mon chirurgien (excusez la tête d'ahurie...) :