Je n'avais pas anticipé ce petit désagrément-là, bien qu'il paraisse logique:
nez bouché = plus d'odorat.
Enfin quand je dis plus d'odorat, ça ne veut pas dire "vague odorat" comme quand on est enrhumé, mais vraiment plus rien, nothing left, nichts, le néant...
Ca dure une bonne huitaine de jours et c'est là qu'on s'aperçoit que l'odorat nous sert tout le temps...
- les repas deviennent une corvée: seules les papilles gustatives nous indiquent si c'est salé, sucré, acide ou amer, la belle affaire!
On se lèche les babines devant un plat que belle-maman nous a concocté avec amour (parce que la sensation de faim est toujours là, elle) jusqu'au moment où on réalise qu'on ne sent...rien.
Une bouchée: rien. Deux: toujours rien. On poivre, on épice: rien.
Alors en désespoir de cause, on mastique...et on passe un quart d'heure à mastiquer, sans en tirer aucun bénéfice sinon une sensation de satiété...de satiété frustrée, je dirais.
Résultat: - 3 kg en une semaine, ultra-efficace si on a du bourrelet à perdre!

- Mmmmmm, des produits Lush pour la douche! On va sentir bon avec ça! Sauf qu'on n'en profite pas DU TOUT! Alors on se redirige, dépitée, vers la savonnette...
- c'est l'été, les oiseaux chantent et les fleurs dégagent leur doux parfum! Sauf que nous, on ne sent toujours...rien.
- c'est l'été bis et notre corps transpire. Sauf que nous, on n'a aucun moyen de savoir si notre déo est efficace ou pas. On se dit "tiens j'ai chaud et pourtant tout va bien". Et puis quelques secondes plus tard, on réalise que de toute façon on ne sent...rien.
Alors on demande à son cher et tendre de nous prévenir si jamais...enfin bon, vous avez compris l'idée!
Mais il y a quand même un avantage dans l'histoire: dans les transports en commun à l'heure de pointe dans un wagon où la température frôle les 38°C , les parisiens qui rentrent chez eux après une longue journée de labeur et de transpiration ne nous incommodent pas DU TOUT :D